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La Mort
22/08/2006 12:03
La mort était pour moi un compagnon de route souvent elle vient me voir, mais jamais ne me prend. Mon amitié pour elle, la fait fuir sans doute ? Elle sème la terreur et rit à nos dépends. Viens Douce, me serrer dans tes bras infidèles Je veux t'accompagner, suivre ta farandole Au pays du Néant, du sommeil éternel, Là ou l'oubli est roi : sans souffrance ni paroles. Je t'attend et t'espère, mais dans ta cruauté Tu frappes la jeune mère, ou l'enfant qui jouait ; Tu ne connais ni justice, ni la moindre équité, Tu prends selon tes cartes, et fait rouler les dés !
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